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Bonjour et bienvenue dans mon petit univers !

Je m'appelle Orianne, j'ai 38 ans. Je vis à Boussy Saint Antoine, dans le 91. Je me déplace souvent en Bretagne, du côté de Dinan.

Inspirée par les contes et légendes, la culture celte, les mondes merveilleux, j'espère réussir à vous transporter dans un univers onirique et féerique. Je m'attache à mettre en scène vos idées, vos envies de magie du mieux que je peux !


Vous pouvez me contacter pour tout renseignement via le blog, ou bien par mail :

orianne.zadra@hotmail.fr

A bientôt !




lundi 12 octobre 2015

Endométriose - ça continue

Bonjour à tous,

Un petit article personnel aujourd'hui, qui fait suite à celui-ci et à celui-là
Nous nous étions arrêtés au rendez-vous avec le spécialiste à Paris au mois de mars, et la pose d'un nouveau stérilet comme contraception / traitement.
Il était prévu une écho de contrôle cet automne, puis un parcours de préservation de la fertilité.
Quoi de neuf, donc, depuis ?

Après  6 mois, le stérilet fait son travail, je n'ai quasiment plus de  règles. Plus de grosses crises de douleurs non plus, heureusement, mais par contre, tous les jours ou presque, j'ai des pics de douleur furtives, du genre "coucou, je te rappelle que je suis là, que j'existe !" au niveau de l'ovaire droit ( et même parfois là où se situait mon ovaire gauche...).
Des effets indésirables, oh oui.
J'avais perdu 8 kilos avant l'opération, j'en au repris 3 juste après, à cause de l'immobilité et de mon régime alimentaire post op ( bah oui, on va clairement à la facilité, et et à ce qui nous fait envie, déjà qu'on n'est pas bien, qu'on ne peut pas faire grand chose, faut bien se faire plaisir quelque part !!! ), et depuis la pose du stérilet, j'ai dû en reprendre encore 2 ou 3, alors que j'ai repris une alimentation à peu près équilibrée.
Certains jours, je pleure. Sans raison, sans discontinuer, je pleure. Les hormones...
Et la fatigue. Peut-être est-ce dû à la période, à pleins de facteurs extérieurs, mais en ce moment, je la ressens vraiment cette fatigue. ( il faut savoir que la fatigue chronique est un symptôme de l'endo ).


Vendredi j'ai donc été passer l'écho de contrôle prévue. La prise de sang faite avant n'était pas exceptionnelle, le taux d'ASH était bas ( pas forcément bon signe concernant la fertilité ). Mais sur l'écho, le radiologue a compté 11 follicules, ce qui est plutôt pas mal ! Du coup, pour lui, la PF ( préservation de la fertilité, ça sera plus rapide ) est tout à fait envisageable. Ce qui est cool, c'est qu'ils sont plusieurs à me dire de passer par ce processus de PF, mais aucun ne me l'a expliqué... Comment ça se passe ? Est-ce que c'est long ( faut-il poser des jours, accessoirement j'ai un boulot où je ne suis pas ma propre chef...) ? Est-ce que c'est douloureux...? Autant de question auxquelles personne n'a pris le temps de répondre.
Il y a également 2 kystes de 17 et 27 mm, qui se sont déjà reformés. Trop petits pour être opérés maintenant. A surveiller.
Et l'ovaire droit, les LUS ( ligaments utéro sacrés ) et le torus ( ...? ) sont recouverts d'adhérences. En gros, à la suite de l'opération, au lieu de cicatriser correctement tous seuls dans leur coin, ils ont cicatrisé tous ensemble agglutinés dans la joie et la douleur.
Ce qui explique que je souffre toujours, certes beaucoup moins que lors des grosses crises, mais quasiment tous les jours. Là non plus on ne m'a rien dit sur ce qu'il était envisageable ou non.

C'est donc encore un autre chapitre, plein d'inconnues et d'incertitudes qui s'ouvre, en plus de toutes les contraintes habituelles de la vie quotidienne.

Je suis fatiguée...

2 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas du tout cette maladie. C'est en lisant tes articles que je l'ai découvert. et je réalise a quel point ça doit être dur a supporter tous les jours. Je ne peux que te souhaiter beaucoup de courage. Je trouve que c'est une très bonne idée d'en parler sur ton blog mais une fois encore ca doit te demander du courage car c'est vraiment pas évident de parler de sa maladie. Alors Bravo et continue à te battre =) . Marianne

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    1. Merci Marianne. Effectivement ce n'est pas évident d'en parler aussi ouvertement, les règles et tout ce qui touche à ça, c'est tabou ! Mais justement si en parler peut permettre à cetraînés femmes d'être alertées ça en vaut la peine. Je suis plutôt chanceuse en plus par rapport à certaines qui vivent un véritable calvaire au quotidien, qui veulent des enfants et à qui on annonce que ça ne sera pas possible. Mais tout ça fait malgré tout énormément réfléchir sur soi, et sur la vie de manière générale.

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