Humeur du soir...

Il y a quelques temps, quand j’avais encore un emploi à temps complet, les séances étaient très régulières. Forcément, n’étant pas déclarée, je ne demandais qu’un dédommagement symbolique pour le DVD et le déplacement. Ce qui a permis à pas mal de monde de passer devant mon objectif à moindre frais, et à moi, de monter mon book.

Depuis que je suis au chômage, et avant d’être « officiellement » photographe, j’ai eu jusqu’à 5 séances par semaine, toujours sur le principe du dédommagement.

Mais depuis le 15 novembre 2013, je suis déclarée. La photographie est devenue ma principale activité, mon METIER. Et même si je suis très heureuse de ce statut, de cette avancée, quelle désillusion… Seulement 4 séances en 2 mois…

Alors oui, la crise, la crise. Oui, mais c’est la crise pour tout le monde !
Parce que je continue d’investir dans des accessoires pour les séances, dans de la pub, des DVD vierges, il y a l’essence des déplacements. Un de mes objectifs est en train de vivre ses derniers instants, je ne peux pas le remplacer.  Louer un local pour en faire mon studio est bien évidemment hors de question. Organiser une nouvelle expo signifie tirer des photos, les encadrer. Ca coûte cher.
Les séances ne couvrent pas toutes ces dépenses.

Et il faut ajouter à ça la guerre des nerfs avec ce qu’on pourrait croire le meilleur moyen de publicité actuel : Facebook… Or, avec leur politique de merde, la visibilité des pages a considérablement chuté. Il n’y a pas la moitié d’entre vous qui voit tout ce qui est publié sur la page.  Parce que oui, je refuse de payer ( là encore ) pour que la visibilité augmente. La meilleure publicité gratuite reste celle que vous me faites vous en parlant de mon travail, en le partageant autour de vous. D’ailleurs si certains ont la possibilité de déposer quelques flyers dans des endroits stratégiques auxquels je ne penserais pas forcément, faites-moi signe !

Heureusement, en tant qu’autoentrepreneur, nous ne sommes pas assommés par les charges. Pour le moment.  Sauf que les droits au chômage sont réduits à 15 moi. Quel que soit le chiffre d’affaire. Et le boulot, ben… ah oui, la crise…  

Alors que faut-il faire ? Travailler à perte ? Liquider ce statut professionnel pour repasser dans l’illégalité et voir le nombre de séance contre dédommagement remonter ? Finalement, j’arrivais à peu près au même chiffre, avec ce système !!! Mes tarifs ne sont pourtant pas prohibitifs, au contraire, je vous assure !!!!  Renseignez-vous à droite à gauche, si vous avez un doute.

Il est vrai que deux mois de recul, ce n’est rien. Mais après plusieurs années d’attente avant de réaliser ce projet, forcément il y a un peu de déception. D’autant qu’en étant au chômage, les journées sont longues, on a beaucoup de temps à tuer… on cogite beaucoup…

Et oui, la crise, la crise…